Disponible sur : Sky / NOW Épisodes regardés : 8 sur 8
Gangs of London est souvent vu comme une œuvre dans une réalité alternative – comparable à John Wick, mais avec la particularité que les véhicules circulent à gauche et sans hôtel pour les tueurs à gages (bien qu’il pourrait y avoir un bar secret pour les assassins que nous n’avons pas encore découvert). Dans cette version de Londres, les routes sont désertes, les transports en commun semblent complètement absents, et les conflits entre gangs se déroulent sans l’intervention de la police, qui paraît avoir des temps de réponse incroyablement lents. C’est un véritable champ de bataille où tout peut survenir, tant que cela reste d’une gravité absolue (aucune légèreté, pas de clins d’œil au public) et marqué par une violence gratuite et intense. En somme, si vous êtes prêt à mettre de côté votre scepticisme et à ne pas être facilement choqué, cela représente un affrontement réel.

Parmi les scènes marquantes de la série, on retrouve une confrontation violente lors d’une foire dans l’épisode 1, un échange de tirs au sein d’une église dans l’épisode 4, et une lutte intense de traque et de meurtre dans un immeuble de bureaux désert dans l’épisode 5, avec un moment culminant : un homme de main est asphyxié à mort avec un cordon ombilical récemment coupé, tandis que le nouveau-né du tueur, qui a été mis au monde quelques minutes plus tôt, repose à proximité. Bien que Kim n’ait pas l’aura flamboyante d’Evans et Flannery (qui pourrait l’égaler ?), il a néanmoins donné naissance à l’expression « opéra sanglant » pour une bonne raison.
Des sommets avec un malfrat étouffé par un cordon ombilical qui vient d’être coupé.
Peut-être un reflet des temps troublés que nous vivons, cette saison présente un nouveau protagoniste : la politique. N’Tia Miller interprète une maire de Londres, accro à la cocaïne, qui pense que la solution la plus efficace pour combattre le problème immense des gangs dans sa ville est de dépénaliser la drogue. Cela soulève un point intéressant, même si les complexités morales de cette décision sont largement mises de côté, remplacées par la recherche continuelle de la série pour des drames spectaculaires et souvent absurdes. Ce n’est pas vraiment The Wire.
Miller, nouveau venu dans Gangs, se retrouve aux côtés de Richard Dormer, qui incarne Cornelius, une figure burlesque à la barbe blanche (le frère psychopathe de Marian Wallace, la matriarche austère jouée par Michelle Fairley), ainsi qu’Andrew Koji (Bullet Train) dans le rôle de Zeek, un tueur à gages imprévisible et énigmatique, personnage clé de cette saison. Pourtant, au milieu de cette tourmente déconcertante, Dìrísù s’impose, toujours aussi touchant et fébrile dans le personnage d’Elliot, un homme hors du commun constamment sur le qui-vive, entraîné dans une vaste machination entourant la mort de sa femme et de son enfant, survenue sept ans plus tôt. Au fil de son parcours, il verra ses amis se transformer en adversaires, puis inversement, tout en endurant – et infligeant – une grande quantité de douleur. Trouvera-t-il un jour un moment de répit ? Honnêtement, au regard de ces huit épisodes, on oserait espérer que ce ne soit pas le cas.
Poursuivez votre exploration avec ces articles :
Source : https://www.empireonline.com/tv/reviews/gangs-of-london-season-3/
– www.empireonline.com –
Nos auteurs s’appuient sur l’intelligence artificielle pour fournir des articles récents issus de sources fiables à nos lecteurs. Si vous rencontrez un contenu incorrect, nous vous prions de bien vouloir nous en faire part et nous agirons rapidement pour le retirer.