Examen d’Ironheart – « De sérieuses mises à niveau sont nécessaires »

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By Jérôme

Disponible en streaming sur : Disney+

Épisodes regardés : 6 sur 6

Il y a trois ans, le MCU a introduit le brillant inventeur Riri Williams (interprétée par Dominique Thorne) dans Black Panther : Wakanda Forever. Bien que Thorne ait su se démarquer dans ce film à succès, Ironheart – une série limitée de six épisodes imaginée par Chinaka Hodge et produite par Ryan Coogler – offre une belle occasion de mettre en avant ce super-héros prometteur. Cependant, même si l’exploration de son univers est appréciable, cela semble au service d’un personnage avec lequel il est difficile de créer un lien, et l’intrigue n’atteint jamais vraiment des sommets.

Dans les comics, Riri prend les devants et se confronte aux vilains dès qu’elle crée sa première armure, mais Hodge et ses alliés l’orientent vers une tout autre aventure. Ici, elle s’associe à une bande de malfaiteurs dirigée par Parker Robbins, connu sous le nom de « the Hood » (Anthony Ramos), pour mener à bien divers projets illégaux. Nouer un accord avec des forces obscures pour confectionner une armure et concrétiser ses aspirations créatives sans l’appui de Tony Stark constitue un bon point de départ, même si les thématiques riches sur l’accès et les privilèges demeurent en grande partie négligées.

Malgré un ensemble narratif qui laisse à désirer, il existe néanmoins quelques aspects encourageants.

Ce choix inaugural se transforme rapidement en une série de décisions largement égoïstes et discutables sur le plan moral, rendant la sympathie pour Riri difficile au fil des épisodes. Elle incarne le « héros » le moins traditionnel que le MCU ait jamais présenté ; il est rare qu’elle prenne des risques pour sauver ou défendre quelqu’un d’autre qu’elle. Et si vous espériez une action palpitante, il vaut mieux tempérer vos attentes : bien que les effets visuels semblent raffinés, les moments d’action se limitent surtout aux séquences de vol jusqu’à l’apogée de l’histoire.

Malgré une intrigue principale qui laisse quelque peu sur sa faim, plusieurs aspects positifs émergent. La dynamique entre Riri et son amie devenue intelligence artificielle, Natalie, est remarquablement interprétée par Thorne et Lyric Ross. Du ton de leurs échanges à la représentation de leur communauté de Chicago, en passant par la bande-son primée, tout est soigneusement retranscrit, témoignant d’une influence manifeste des nombreuses voix afro-américaines impliquées aussi bien devant que derrière la caméra. En outre, cet univers enchanteur du MCU est habilement entrelacé avec des éléments plus surnaturels, aboutissant à l’apparition d’un personnage clé qui promet de jouer un rôle important dans les prochaines productions cinématographiques et télévisuelles.

Cependant, bien que cela ait son importance, cela ne suffit pas à quitter ce spectacle avec un sentiment de complétude. À l’issue du dernier épisode, on se pose des questions sur l’objectif de toute cette histoire, surtout lorsque le protagoniste continue à faire des choix égoïstes, démontrant un manque de progression qui peut s’avérer frustrant. Si nous avons la chance d’assister à la suite des aventures de Riri, il faudra apporter de nombreuses modifications pour garantir que le prochain volet vaille vraiment le coup d’œil.

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Source : https://www.empireonline.com/tv/reviews/ironheart/

– www.empireonline.com –

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