Oh là là, Godzilla est de retour en force, notamment grâce au Monsterverse de Legendary qui génère des milliards à l’échelle mondiale, tout en donnant naissance à des dérivés sur Apple TV+ et en intégrant même King Kong dans l’équation. Parallèlement, au Japon, Godzilla Minus One a connu une incroyable popularité l’an passé, atteignant des sommets au box-office américain pour un film japonais et remportant l’Oscar des meilleurs effets spéciaux. Cependant, ces temps glorieux pour les kaiju ne sont pas une constante. Il n’y a pas si longtemps, Godzilla traversait une période difficile et était même la cible de moqueries à l’international.
Quand Godzilla (1998) a été projeté au cinéma, il était destiné à moderniser le célèbre monstre japonais et à le faire connaître à une nouvelle génération de spectateurs. Avec Roland Emmerich, fraîchement sorti du succès du Jour de l’Indépendance, derrière la caméra, l’avenir semblait radieux. Cependant, une fois le film lancé, nous avons découvert la transformation opérée sur Godzilla, qui avait été conçu comme une créature davantage animale – un iguane géant mutant au lieu de l’effrayant symbole de destruction atomique. Oui, vous avez bien entendu, un énorme iguane mutant.
L’histoire se concentre sur le Dr Niko Tatopoulos (Broderick), un chercheur sollicité pour examiner une créature énigmatique qui seme le chaos à New York. Cette bête s’avère être Godzilla, un gigantesque reptile né des expérimentations nucléaires dans le Pacifique, mais il ne possède pas la classe qu’on lui connaissait autrefois. Tandis que Godzilla s’établit à Manhattan, l’armée, des scientifiques et un agent secret français (Jean Reno) se précipitent pour contrecarrer cette menace.
Quel est le véritable niveau de médiocrité de « Godzilla » ?
Malgré son succès sur le plan commercial, avec des recettes s’élevant à 379 millions de dollars à l’échelle mondiale, Godzilla a fait l’objet d’une avalanche de critiques, surtout de la part des admirateurs des films classiques produits par Toho. L’orientation humoristique du film, les changements notables apportés au design et aux pouvoirs de Godzilla, ainsi que le choix de privilégier le divertissement visuel au détriment de la profondeur narrative, ont déçu de nombreux fans de la première heure, qui se sont sentis complètement écartés. Au Japon, Toho a même décidé de renommer la créature en « Zilla », soutenant que la vision d’Emmerich avait supprimé le terme « Dieu » dans Godzilla. C’est une critique qui porte un poids significatif.
Cependant, il est indéniable que cela mérite d’être visionné malgré tout. Les décors impressionnants que propose le film, tels que Godzilla ravageant les avenues les plus pluvieuses de New York que le cinéma ait jamais représentées, ou le face-à-face final au Madison Square Garden entouré d’une foule de bébés Zillas, offrent assurément une forme de divertissement qui reste appréciable au final.
Godzilla peut désormais être visionné en streaming sur WatchFree+ de Vizio. Continuez de suivre So Films pour ne rien manquer des dernières nouvelles concernant Godzilla et ses prochaines apparitions.