Visionnage sur : Disney+Épisodes regardés : 10 sur 10
Bien que The Bear ne soit pas perçue comme la comédie désopilante que certains votants des Emmy laissent entendre, cela n’a pas empêché les créateurs Christopher Storer et Joanna Calo de plaisanter sur les critiques mitigées reçues suite à une troisième saison plutôt redondante. À moins qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence, le premier épisode de cette nouvelle saison débute avec Carmy (Jeremy Allen White) qui se retrouve face à un jour sans fin à la télévision.
La troisième saison n’était pas totalement un fiasco, mais on avait le sentiment que cette série autrefois incontournable commençait à perdre de sa fraîcheur, utilisant des concepts déjà vus avec à peine quelques ajustements. De ce fait, tant le restaurant de Carmy que l’émission dans son ensemble ont urgemment besoin d’un renouvellement, afin d’éviter que les clients et les spectateurs ne se détournent définitivement de The Bear.
La quatrième saison offre davantage de latitude pour garantir que chaque protagoniste soit mis en valeur à sa juste mesure.
Au départ, les analogies avec le jour de la marmotte semblent presque trop justifiées, notamment avec une reprise qui met en lumière combien peu a été réalisé lors de la saison précédente. Cependant, un changement commence à se dessiner. The Bear a toujours été une histoire en lente évolution — un frémissement, si l’on veut — malgré quelques moments de tension intense et un rythme soutenu en cuisine. Ce qui distingue aujourd’hui cette saison, c’est que la dynamique se ressent durant les instants plus apaisés de la série, incitant nos personnages favoris à évoluer et à se transformer plutôt qu’à revivre les mêmes douleurs passées. Par exemple, l’échange cathartique entre Carmy et Claire (Molly Gordon) n’a pas pu intervenir à un moment plus opportun.
En renonçant aux récits autonomes présents dans les saisons précédentes, la saison 4 permet de donner davantage de place à chaque personnage central, y compris Sydney (Ayo Edebiri), qui brille dans l’épisode 4, coécrit par Edebiri et son collègue Lionel Boyce, se révélant être un moment fort. Avec du recul, ce nouveau chapitre recontextualise également le rythme de la saison 3 comme étant la première partie d’un récit plus large qui trouve ici son dénouement naturel. Bien qu’il reste à déterminer si la saison 4 marque réellement la fin de l’aventure, il est difficile d’envisager que The Bear puisse perdurer au-delà de ces dix épisodes sans risquer de sombrer dans la redondance, à l’image de Groundhog.
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Source : https://www.empireonline.com/tv/reviews/the-bear-season-4/
– www.empireonline.com –
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