Dragon Ball DAIMA, développé par Toei Animation, suit les péripéties de Goku ( Masako Nozawa, Star Wars : Visions) et de ses compagnons dans une toute nouvelle quête. L’histoire se déroule peu après leur triomphe sur Majin Buu, mais un vœu émis par le Roi Démon Suprême Gomah ( Shôtarô Morikubo, Eternal Boys) les transforme en enfants. Ils doivent alors se lancer dans une aventure incroyable au Royaume des Démons pour retrouver leurs apparences d’origine et secourir Dende, qui a été enlevée par Gomah.
Quelques mois seulement après le décès prématuré d’Akira Toriyama, le créateur de la série, les admirateurs de son univers étaient plus que prêts à plonger dans une nouvelle épopée mettant en avant les personnages emblématiques qu’ils chérissent tant. Toutefois, cette impatience s’accompagne de nombreuses attentes. Dragon Ball DAIMA arriverait-il à offrir l’action, l’humour et l’émotion nécessaires pour devenir un digne héritier des récits adorés qui l’ont précédé ? Maintenant que la première saison a diffusé ses 20 épisodes, nous pouvons affirmer que c’est le cas !
L’essence même de Dragon Ball réside dans l’action. Les séquences de combat de cette série doivent allier rapidité, force et des explosions spectaculaires tandis que des héros surpuissants s’affrontent à travers des paysages montagneux. Même si Dragon Ball DAIMA parvient à atteindre des sommets en matière de combats épiques, il parvient également à rendre les plus petites confrontations captivantes, grâce à des enchaînements inventifs et une animation de grande qualité.
Les acrobaties, les esquives spectaculaires et les ripostes variées ajoutent une touche raffinée et habile aux affrontements. Bien que les héros puissent traverser des périodes difficiles, leurs aptitudes semblent atteindre de nouveaux sommets. Goku, Vegeta ( Yûdai Mino , Blue Box ), Piccolo ( Tomohiro Yamaguchi , Visions of Mana ) et les personnages récemment introduits exhibent tous une ruse au combat qui met véritablement en valeur l’intensité des affrontements.
Dragon Ball DAIMA brille par son intensité, offrant des séquences de combat parmi les plus mémorables.

Lorsque les Z Fighters retrouvent leur apparence enfantine, leur puissance globale subit une certaine diminution. Bien que leurs transformations habituelles restent à leur disposition, leur force d’impact est moins impressionnante qu’attendu. Pour pallier cette limitation, et en raison du fait que Goku n’est pas encore habitué aux capacités de ces corps réduits, il passe une partie considérable de DIAMA à utiliser son cher Power Pole. Remis au goût du jour après son absence depuis la série originale, cet élément apporte une nouvelle dynamique, rendant les combats beaucoup plus captivants qu’ils n’auraient pu l’être autrement.
Le rétablissement du Power Pole offre à Goku un nouvel atout captivant dans l’affrontement et marque le début d’une nouvelle dynamique pour la série. Dragon Ball DAIMA réussit brillamment à évoquer l’héritage riche de la franchise. En renouvelant des instants mémorables et en intégrant des hommages subtils aux personnages et aux événements antérieurs, il est clair que chaque épisode de la série reflète un profond attachement à l’univers de Dragon Ball.
Cette narration captivante donne une signification profonde à toutes les luttes. Au fur et à mesure que la bande de protagonistes traverse les trois dimensions du Royaume des Démons, ils croisent des autochtones et mettent au jour des vérités secrètes concernant certains des groupes les plus ancestraux de l’univers. Les racines des Namekians et de la race du Kaio Suprême, les Glind, sont dévoilées, enrichissant considérablement la trame de fond de l’histoire.
Bien que la série garde le cap sur son but principal tout au long de la saison, elle laisse également place à quelques aventures secondaires. Ces interludes sont souvent des instants captivants qui apportent une dose de divertissement. Le rythme demeure effréné, empêchant ainsi l’intrigue principale ou tout autre élément de traîner en longueur.
La mise en lumière des protagonistes varie, entraînant ainsi l’effacement de certains d’entre eux au second plan.

Le principal reproche que l’on peut adresser à l’intrigue de Dragon Ball DAIMA réside dans l’inégalité de traitement des personnages. Goku et Kaio Suprême ( Yumiko Kobayashi , The Heike Story ), ainsi que les nouveaux venus Panzy ( Ai Fairouz , Negative Positive Angler ) et Glorio ( Kôki Uchiyama , Takt op. Destiny ), sont principalement mis en avant, relayant presque tous les autres personnages à l’arrière-plan jusqu’à environ la moitié de la série.
Dans le récapitulatif des membres de la distribution qui effectuent un retour, seuls Piccolo, Vegeta et Bulma (Mai Nakahara, The Yakuza’s Guide to Babysitting) bénéficient d’un temps d’écran conséquent. Cela pourrait amener les admirateurs d’autres personnages historiques à éprouver un sentiment de mise à l’écart. Néanmoins, une fois que le deuxième groupe parvient à se mettre à jour, la série veille à leur offrir de nombreuses opportunités d’intervention.
En dépit d’une diminution du temps de présence de certains personnages emblématiques, Dragon Ball DAIMA enrichit son récit avec des figures captivantes tout au long de son intrigue. Le principal antagoniste, Gomah, se distingue par son humour tout en incarnant une menace tangible, s’efforçant de conserver son statut de Roi Démon. Arinsu ( Yôko Hisaka, Forbidden Deductions de Ron Kamonohashi ), l’un des deux descendants du Kaio Suprême introduits, se positionne comme un adversaire de type cheval de Troie, planifiant secrètement tout au long de la saison.
Les nouveaux partenaires Glorio et Panzy ajoutent une belle dose d’énergie au groupe principal de l’intrigue. C’est un vrai régal d’observer comment Panzy, spécialiste des technologies, tisse des liens avec Bulma, d’autant plus qu’elle est l’une des rares figures de l’univers qui approche l’intellect de Bulma. De plus, il est toujours agréable de voir Goku réussir à encourager un nouvel ami à sortir de sa coquille avec Glorio, une démarche familière pour notre héros qui ne perd jamais de son charme. Ces échanges, parmi tant d’autres, confèrent à ces deux nouveaux personnages des dimensions captivantes, bien au-delà de leur rôle de simples accompagnateurs.
Des personnages inédits apportent une dimension intrigante, avec Arinsu se révélant être une menace latente.

Insuffler de l’énergie aux personnages et aux affrontements qu’ils affrontent constitue une véritable œuvre artistique. Tout en préservant le style visuel unique de Toriyama, la plupart des éléments de cette série apparaissent nettement plus vivants et captivants que dans les précédentes itérations de la saga. Des teintes éclatantes et des conceptions de décors originales permettent au royaume des démons de se différencier parmi les nombreuses destinations que propose la franchise.
Dès qu’ils commencent, les affrontements dans Dragon Ball DAIMA présentent des scènes d’action avec des angles de caméra parmi les plus impressionnants de la franchise. Cela est particulièrement palpable lors des grandes batailles qui clôturent la saison. Observer la caméra se déplacer rapidement entre les lutteurs et les formations rocheuses, tandis que des explosions retentissent aux alentours, génère une intensité et une adrénaline remarquables.
Un autre aspect où cette série rencontre des difficultés est son sens de l’humour. Bien qu’elle parvienne parfois à faire rire grâce à certaines blagues, elle se heurte à des échecs marquants lors de ses tentatives manquées. Dans la première partie, il y a une insistance étrange sur le besoin pressant de Goku d’aller aux toilettes, une situation qui ne suscite jamais de rires et qui devient rapidement irritante. De surcroît, lors d’un des rares flashbacks peu réussis, Dragon Ball DAIMA présente un groupe similaire à la Ginyu Force. Ces personnages passent un temps considérable à adopter des poses absurdes, rappelant une époque révolue qui n’a pas bien vieilli.
Un autre aspect qui pourrait susciter des critiques à l’encontre de cette série est son intégration au sein de l’univers plus large de la franchise. Bien qu’elle prenne place avant les événements de Dragon Ball Super, certains éléments semblent discordants avec la chronologie établie. Ce qui pose encore davantage problème, c’est le fait que ces incohérences ne se manifestent qu’à la conclusion de la saison, ce qui pourrait inciter certains à se demander si elles ont été ajoutées suite au décès de Toriyama.
Dragon Ball DAIMA s’avère être un véritable succès, bien au-delà de ses rares défauts. Il présente une abondance d’action, des personnages mémorables et un humour efficace qui font mouche. La série parvient à faire progresser la franchise tout en rendant un hommage significatif à son héritage, se posant ainsi comme une conclusion respectueuse et marquante dans l’univers créé par Toriyama.
Vous pouvez désormais regarder Dragon Ball DAIMA en streaming sur Crunchyroll et Netflix.
Dragon Ball DAIMA | |
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Évaluation | 7/10 |
Résumé Dragon Ball DAIMA réussit à bien des égards. Il offre une bonne dose d’action, de personnages captivants et d’humour efficace. L’œuvre fait avancer la franchise tout en rendant hommage aux éléments précédents, s’affirmant ainsi comme une conclusion digne au sein de l’univers créé par Toriyama. |
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Source : https://butwhytho.net/2025/02/dragon-ball-daima-review-crunchyroll/
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