Le renommé créateur, scénariste et réalisateur d’animation Shinichiro Watanabe fait son retour sur Adult Swim avec sa nouvelle série animée Lazarus, mise en production par MAPPA. Composée de 13 épisodes, le premier épisode de Lazarus, intitulé « Goodbye Cruel World », établit le contexte et le ton qui caractérisent l’ensemble de la série. Dynamique et empreint de jazz, ce début illustre la vision futuriste de Watanabe, que l’on retrouve déjà dans plusieurs de ses œuvres antérieures, et qui a manifestement influencé le travail de MAPPA.
Dans l’épisode 1 de Lazarus, Shinichiro Watanabe utilise l’exposition pour immerger les spectateurs dans cet univers intrigant. L’épisode débute avec un narrateur qui raconte l’apparition d’un remède révolutionnaire, le Hapuna. Ce traitement, mis au point par le Dr Skinner, un neuroscientifique couronné du prix Nobel, a bouleversé le monde en promettant un avenir libéré de la douleur et des maladies, sans effets indésirables apparents. Toutefois, un mystère persiste : Skinner disparaît sans laisser de traces.
Lorsque Skinner réapparaît après trois années d’absence, le monde est différent. En revanche, lui reste identique. Ce qui était autrefois un scientifique a basculé dans la folie, proposant à l’humanité un ultimatum : le retrouver dans les 30 jours ou périr. Les effets extraordinaires de Hapuna ne durent qu’un temps. Quiconque a consommé ce médicament commencera à décliner trois ans après son ingestion. En d’autres termes, en optant pour l’effacement de leur douleur, les humains ont sacrifié leur essence même, du moins d’après la perspective du Dr Skinner.
Pour faire face à ce danger, une unité d’élite composée de cinq agents venus des quatre coins du globe est déployée afin de protéger l’humanité des intentions de Skinner. Ce collectif se nomme « Lazarus ». Cependant, un élément clef fait défaut : Axel Gilberto ( Mamoru Miyano / Jack Stansbury ). Séquestré et talentueux pour s’évader, Axel refuse de devenir le fidèle serviteur de quiconque, même si cela implique d’échanger sa convoitée liberté. Bien qu’il soit courant de tirer des parallèles entre Lazarus et Cowboy Bebop, ces deux œuvres, tout en mettant en lumière les talents de Watanabe, empruntent des directions très différentes, soulignant ainsi leurs propres richesses narratives.
Watanabe est constamment confronté à des visions du futur, mais celles-ci ne correspondent pas à ses attentes. Chaque nouvel épisode de science-fiction tend à explorer des thèmes plus sombres, mettant l’accent sur la nature humaine. L’épisode 1 de Lazarus établit un décor futuriste qui permet de mieux saisir les enjeux de l’humanité, alors que d’autres œuvres de Watanabe se sont davantage attardées sur les souffrances personnelles, en racontant des récits à portée plus large.
Axel souligne que bien que Shinichiro Watanabe possède une certaine expérience, il fait également preuve d’une grande profondeur.

Le premier épisode de Lazarus se révèle assez simple. Il pose les bases des conflits, introduit les personnages centraux et met en avant celui qui va séduire l’audience : l’incorrigible Axel. Bien que Skinner figure parmi les esprits les plus brillants, Axel représente une forme d’intelligence innée qui ne s’acquiert pas par l’éducation. Mais ce qui le distingue vraiment, c’est son incapacité à être maîtrisé. En dehors de son nom, nous n’avons que peu d’informations sur le protagoniste de Lazarus, si ce n’est qu’il vit en captivité tout en poursuivant ses propres objectifs.
Sans aucun doute, Axel est audacieux. La sensation de liberté qu’il éprouve ne provient pas de son indifférence pour sa propre existence, mais plutôt de sa connaissance de son corps, de ses aptitudes et de son optimisme envers l’avenir. Toutefois, son inclination à se laisser séduire par une femme séduisante finit par lui valoir d’être appréhendé par le groupe en quête du Dr Skinner. C’est un protagoniste qui rappelle Watanabe. Grâce à son attitude désinvolte face à l’autorité, Axel ne manquera pas de créer des remous tout au long de la saison de cet anime printanier.
Le premier épisode de Lazarus offre une introduction succincte à l’équipe de personnages sur laquelle repose l’avenir de l’humanité. Cette équipe se compose d’individus qui ne semblent pas vraiment s’accorder. Doug ( Makoto Furukawa / Jovan Jackson) est un homme sérieux et rectiligne, qui suit les ordres à la lettre et apporte une dose de maturité au groupe. Christine ( Maaya Uchida / Luci Christian), la sirène sur deux roues indispensable à Watanabe, et Leland ( Yuma Uchida / Bryson Baugus), un jeune étudiant dont les chances de survie semblent minimes. On trouve également Eleina ( Manaka Iwami / Annie Wild), la stratège au regard perçant, celle qui veille derrière les écrans. Ils sont tous guidés par Hersch (Megumi Hayashibara / Jade Kelly).
La variété des caractères, surtout lors de l’échange entre Doug et Leland dans l’épisode 1 de Lazarus, installe un climat de désordre au sein de ce scénario à fort enjeu, surtout lorsque Axel reprend connaissance dans leur vieux salon de coiffure et intègre le groupe.
Le premier épisode de Lazarus sur Adult Swim ouvre la voie à un anime printanier ambitieux qui aspire à atteindre les sommets.

En ce qui concerne l’animation, les scènes de poursuite d’Axel à travers la ville et l’établissement pénitentiaire sont tout simplement remarquables. MAPPA a su allier différents styles animés avec des éléments de fond et des décors futuristes, créant ainsi une impression de rendu 3D. Néanmoins, à la différence d’autres séries, ces composants ne semblent pas dérangeants, grâce à l’attention méticuleuse que MAPPA accorde à chaque aspect de son animation 2D.
Cette caractéristique est mise en évidence à travers les personnages, leur habillement, et surtout la manière dont les vêtements d’Axel se synchronisent avec ses mouvements. L’attention portée aux détails durant les scènes de poursuite illustre la beauté de l’animation et participe à forger une esthétique distinctive, résolument moderne grâce à des éléments en 3D, tout en rendant hommage à l’animation d’antan. Même les images les plus épurées, conçues pour représenter les mouvements transitoires des grandes séquences d’action et de course, évoquent le meilleur de MAPPA.
La bande sonore de Lazarus se distingue toujours de l’animation. Kamasi Washington, Bonobo et Floating Points créent les compositions musicales de la série, établissant une atmosphère qui enrichit les scènes d’action et aide à rythmer les chorégraphies des combats orchestrées par Chad Stahelski. Les mouvements d’Axel sont dynamiques et surprenants, tout comme les mélodies qui les accompagnent. L’improvisation est au cœur de cette œuvre.
Le premier épisode de Lazarus annonce une saison pleine de promesses. Grâce à une animation remarquable, des personnages rapidement attachants et une bande sonore jazz entraînante, Lazarus s’impose comme une série à ne pas manquer ce printemps.
Le premier épisode de Lazarus est à présent disponible sur MAX (anciennement connu sous le nom de HBOMax), avec des épisodes inédits qui seront proposés chaque samedi sur Adult Swim.
Lazarus Épisode 1 – « Adieu monde cruel » | |
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Évaluation | 9/10 |
Résumé Le premier épisode de Lazarus annonce une saison pleine de promesses. Grâce à une animation de haute qualité, des personnages immédiatement attachants, et une bande sonore jazz qui accompagne magnifiquement le récit, Lazarus se présente comme une série incontournable à suivre ce printemps. |
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Source : https://butwhytho.net/2025/04/review-lazarus-episode-1-googbye-cruel-world/
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