Le thème central abordé par Lazarus, l’anime imaginé et dirigé par Shinichiro Watanabe et animé par MAPPA, concerne l’existence humaine. Plus précisément, devons-nous éprouver de la souffrance pour vraiment ressentir la vie ? Dans l’épisode 3 de Lazarus, intitulé « Long Way Home », l’équipe principale se retrouve après que leur dernière tentative se soit soldée par un échec.
Ayant conclu que le Dr Skinner n’a pas subi de chirurgie reconstructive, Hersch (Megumi Hayashibara/Jade Kelly) ordonne à son équipe de partir à la recherche du médecin en se rendant à son domicile ainsi qu’à d’autres lieux susceptibles de fournir des informations sur lui. Un des aspects les plus captivants de Lazarus Episode 3 réside dans le fait que Doug (Makoto Furukawa/Jovan Jackson) et Axel Gilberto (Mamoru Miyano/Jack Stansbury) unissent leurs forces pour retrouver un ancien mentor, tandis que Leland (Yuma Uchida/Bryson Baugus) et Christine (Maaya Uchida/Luci Christian) se rendent à l’ancienne résidence de Skinner, déguisés en agents d’entretien.
Cette réorganisation des membres de l’équipe offre au public un aperçu des nombreuses manières dont les personnages interagissent, ce qui aide à mieux comprendre leurs personnalités. Toutefois, c’est surtout le cas pour Doug et Axel. À travers Doug, nous découvrons que son mentor, le Dr Claude, avait des liens avec Skinner. En partant à sa recherche avec Axel, des éléments supplémentaires sur le parcours de Doug au sein de l’équipe émergent. Ancien académicien, un doyen lui avait déclaré qu’un Einstein noir n’existerait jamais, ce qui a incité Doug à réagir violemment.
Ce passage est une occasion pour le public de ressentir de l’empathie pour Doug, en particulier lorsqu’il mentionne avoir été renvoyé de l’université à cause de ses comportements. Cependant, il devient évident que la quête de Doug pour retrouver Claude ne se limite pas simplement à chercher Skinner, mais inclut également le désir de retrouver l’unique homme qui a été à ses côtés durant toutes ses épreuves.
En ce qui concerne Axel, il ne semble pas se soucier de grand-chose. Alors qu’ils partent à la recherche de Doug, Axel guide le groupe vers un camp de sans-abri dans l’espoir d’y retrouver son mentor, devenu chef de la communauté. Tandis que Doug est préoccupé, du moins en surface, Axel se concentre uniquement sur un vieil ami qu’il a connu en prison, ne voyant pas les membres de cette communauté sous un autre jour. Il préfère simplement s’intégrer parmi eux.
Dans cet épisode 3 de Lazarus, Shinichiro Watanabe continue de démontrer son engagement envers un futur varié qui enrichit une narration captivante.
Ce texte illustre aussi l’idée que le binôme aborde la situation des personnes sans domicile de manière empathique. L’accent n’est pas mis sur des images associées à la délinquance, à la toxicomanie ou à d’autres clichés négatifs. Ce sont simplement des individus, mais alors qu’Axel les perçoit ainsi, d’autres préfèrent les ignorer. C’est précisément ce qui en fait un lieu propice pour que Skinner se planque, et l’homme aux cheveux argentés pourrait bien être lui.
La filmographie de Watanabe explore un futur où chaque individu transcende les barrières de la langue, de la nationalité et de l’identité. Les œuvres de Shinichiro Watanabe figurent fréquemment dans les classements soulignant la diversité au sein de l’univers de l’anime. Comme l’illustre la première moitié de l’épisode 3 de Lazarus, ce nouvel anime de Watanabe continue sur cette lancée. Il met en avant une personne trans en tant que personnage complet, plutôt que de la réduire à une simple blague ou de l’enfermer dans des stéréotypes vestimentaires que l’on retrouve souvent dans les récits de certains créateurs d’anime et de manga.
Lazarus ne se limite pas à présenter diverses visions du vaste monde qui nous entoure, ainsi que la perspective futuriste de Watanabe. Les épreuves et les défis auxquels les personnages sont confrontés jouent un rôle crucial dans l’intrigue. Dans Lazarus Episode 3, ces éléments sont particulièrement mis en lumière, notamment à travers les parcours de Doug et Axel.
Dans ce récit, Doug est dépeint comme un académique égaré, ayant rejeté les tentatives d’un doyen aveuglé par le racisme de le dévaloriser. De son côté, son ami Jerry a opéré une transformation ; désormais, elle se nomme Jill. Plutôt que de subir un choc, la scène montre les deux personnages se retrouvant avec bienveillance.
Bien que notre temps avec Jill soit limité, chaque instant partagé fait d’elle une figure emblématique et une gardienne pour ceux qui l’entourent. Cela découle de son parcours et des défis structurels qu’elle affronte. En outre, les échanges entre les personnages offrent une dimension différente à l’intrigue de la série, révélant des individus qui accueillent la fin du monde avec un certain soulagement, en réponse à leur situation personnelle.
Dans « Long Way From Home », la bienveillance occupe une place essentielle dans une société qui tente d’ignorer la souffrance.
Au fil des trois premiers épisodes de Lazarus, nous assistons à la reconstruction du personnage d’Axel. Il semble avoir foi en son talisman pour le garantir contre la mort, et il éprouve une véritable passion pour l’évasion de son institution carcérale. Cependant, Jill introduit une dimension nouvelle dans la personnalité d’Axel : il a la capacité de se sentir chez lui peu importe l’endroit. Néanmoins, même lorsqu’il parvient à trouver un lieu où il se sent accepté parmi des personnes qui l’entourent, Axel finit par disparaître sans explication.
Dans la seconde partie de l’épisode, Leland et Axel collaborent, et tandis que Leland ressent une appréhension face à la zone codée SWANA, Axel, lui, s’y sent parfaitement à l’aise. Comme il l’était au sein du camp de fortune, il dévoile cette même aisance partout où il se trouve. Cela illustre la facilité avec laquelle Axel trouve du réconfort dans chaque contexte et au sein de chaque communauté, plutôt que de se limiter à une simple remarque de Jill.
La rapidité d’Axel constitue la puissance dominante de Lazarus. On remarque que Shinichiro Watanabe apprécie intégrer des mouvements au sol et des références à la danse dans les séquences de ses héros d’action, à l’image de Spike, Mugen et même Dandy de Cowboy Bebop qui nous viennent à l’esprit. Cependant, MAPPA puise toujours dans l’œuvre de Watanabe pour sa esthétique, sans pour autant créer un contenu qui puisse être directement comparé.
En outre, la technique de combat de Mugen dans Samurai Champloo puise profondément dans les influences du b-boying, tandis qu’Axel se concentre davantage sur l’exploitation intégrale de son corps comme un atout. Lorsqu’il se retrouve au sol, c’est dans l’intention de maîtriser ses adversaires, et la rapidité avec laquelle il se déplace forge un style distinctif qui lui est particulier.
Bien que son rythme soit parfois lent, cette série produite par MAPPA pourrait surpasser les autres créations d’Adult Swim.
Dans le troisième épisode de Lazarus, le lien entre le public et l’équipage se renforce, les mettant en connexion avec Skinner d’une manière plus profonde. Leland et Axel partagent un moment autour d’un baklava avec leur grand-mère, découvrant ainsi des facettes de leur passé rempli de tristesse. C’est à ce moment que l’intrigue de l’épisode prend toute son ampleur.
À l’instar des autres créations de Watanabe, chaque volet de Lazarus est précédé d’une narration qui préfigure souvent les événements à venir dans l’épisode. Lazarus Episode 3 débute par une thématique de perte. Pendant que certains considèrent Hapna comme un lieu exempt de souffrance, cette souffrance prend différentes significations pour chacun. Hapna a la capacité de guérir le cancer, mais il peut également soulager le mal d’amour. Pourtant, ceux qui ont déjà enduré ce désespoir, tout en cherchant à en sortir, aspirent aussi à ne jamais avoir à le connaître en premier lieu.
Lazarus Episode 3 risque de décevoir ceux qui ont été irrités par le rythme tranquille de la série. Néanmoins, cet épisode regorge de scènes émotionnelles qui illustrent la vérité d’un univers exempt de souffrance. De plus, il aborde ce que représente le fait d’accepter la conclusion lorsque votre existence frôle à peine le concept de vie.
Bien que cette série animée par MAPPA puisse paraître quelque peu lente, elle prend le temps d’explorer son univers, ses événements et ses personnages, offrant ainsi au spectateur une vision d’ensemble enrichissante. Dans l’épisode 3 de Lazarus, j’ai pu plonger plus intensément dans l’univers conçu par Hapna que dans les précédents épisodes, ce qui ajoute une réelle profondeur au récit. Avec ses moments touchants et une animation superbe, Lazarus Episode 3 peut sembler lent, mais il m’immerge d’autant plus dans cet univers fascinant.
Le deuxième épisode de Lazarus est désormais disponible sur MAX (précédemment connu sous le nom de HBO Max), avec des épisodes inédits qui seront publiés chaque samedi.
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Lazarus Épisode 3 | |
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Note | 9.5/10 |
Résumé Dans cet épisode 3 de Lazarus, je saisis mieux l’univers imaginé par Hapna qu’auparavant, ce qui enrichit considérablement le récit. Malgré un rythme qui peut sembler lent, l’épisode offre des moments touchants et une animation splendide qui m’immergent davantage dans cet univers captivant. |
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Source : https://butwhytho.net/2025/04/lazarus-episode-3-review-mappa-adult-swim/
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