CRITIQUE : « Witch Watch » enchante avec de grands rires

Photo of author

By Jérôme

Avec une bonne dose d’humour, Witch Watch charme instantanément grâce à ses moments comiques et ses interactions entre personnages fort amusantes. Inspirée de l’œuvre du mangaka Kento Shinohara et mise en scène par Hiroshi Ikehata (Magical Destroyers), cette adaptation de la série publiée dans Weekly Shōnen Jump de Shueisha entraîne un duo de personnages inattendus dans une aventure animée pleine de rires. Grâce à des voix passionnantes et dynamiques, les trois premiers épisodes de cette série s’installent dans un rythme captivant très rapidement.

Nico ( Rina Kawaguchi ) et Morihito ( Ryota Suzuki ), qui étaient inséparables pendant leur enfance, se retrouvent éloignés lorsque Nico part pour des études de sorcellerie. Un jour, Morihito reçoit la nouvelle de son père que son amie est de retour et qu’ils auront la maison pour eux deux pendant que son père s’absente pour le travail. Bien qu’il ait des traits humains, Morihito est en réalité un ogre, et sa grande force provient de son entraînement acharné. Ainsi, pour veiller sur Nico, il est convenu qu’il prendra le rôle de son familier humain, les amenant à naviguer ensemble dans les défis de la vie lycéenne et les tumultes de l’adolescence.

Bien que son rôle principal soit de veiller sur Nico, Witch Watch lui fait réaliser que la menace la plus pressante pour sa sécurité, du moins pour l’instant, provient d’elle-même. Parmi les scènes les plus hilarantes des trois premiers épisodes, on la voit essayer d’exercer ses pouvoirs magiques, mais elle tombe dans les pièges de ses propres sorts. Elle peut alléger les choses, mais cette légèreté l’alourdit physiquement et mentalement par la suite. Elle peut se multiplier, mais cela aboutit seulement à des versions d’elle-même plus petites et plus faibles. Elle peut reproduire des vêtements de magazines, mais uniquement ceux qu’elle aperçoit, ce qui entraîne des tenues avec des dos transparents.

Ce type de désordre caractérise Witch Watch et lui confère un charme à la fois divertissant et énergique. Tout y est plein d’imprévus. Toutefois, le moment le plus cocasse se produit dès le départ, lorsque Nico se transforme pour illustrer ses capacités devant Morihito, en quête de sa reconnaissance et de son affection. L’histoire est parfaitement construite, et la tension s’intensifie alors qu’elle essaie de retrouver son point d’équilibre. La série brille grâce à des plaisanteries bien placées et une conclusion efficace.

Des protagonistes captivants soutiennent Witch Watch dans son ascension.

Cette situation s’explique en partie par les personnages captivants qui occupent le devant de la scène dans la série. Nico, qui incarne une jeune sorcière en apprentissage, se montre souvent charismatique et agit fréquemment sous l’impulsion de ses émotions. Longtemps isolée du monde extérieur, elle débute un peu en retrait, mais finit par s’habituer rapidement à sa nouvelle vie au lycée. Pour l’heure, son principal défi réside dans son attachement à Morihito, qui, de son côté, ne semble pas du tout s’en soucier. Elle nourrit une affection pour lui depuis leur enfance, tandis que lui a toujours eu tendance à la tenir à l’écart des complications.

A lire aussi  C’est officiel : la meilleure comédie romantique de l’anime reviendra avec la deuxième saison en 2025

Les autres élèves saisissent rapidement la nature de leur relation et se demandent s’ils sont en couple ou pas. Morihito, de son côté, est charmant malgré ses nombreuses bizarreries. Il apprécie les moments de tranquillité le week-end, où il aime déguster son café en solitaire, et il a une véritable passion pour les vêtements vintage, surtout ceux d’origine européenne. Il ressent une petite déception lorsque la gomme de son porte-mine se brise, mais il a la capacité d’éviter qu’un camion en l’air ne s’écrase au sol. Les contrastes et les facettes opposées de son caractère le rendent vraiment captivant.

Witch Watch repose principalement sur ces deux protagonistes, car le reste de l’univers se concentre encore sur un nombre restreint de personnages secondaires, tous fascinés par les pouvoirs extraordinaires de leurs camarades. La série pourrait indéniablement bénéficier d’une diversité accrue de personnages, ce qui aiderait à éviter les répétitions narratives. En effet, si l’intrigue se limite à « Nico commet une faute » suivie de « Morihito intervient pour la sauver », l’ennui pourrait s’installer. À la fin de l’épisode 3, l’introduction d’au moins un nouveau personnage laisse entrevoir une amélioration dans la variété des interactions.

Le recours constant à l’humour joue un rôle essentiel en détournant l’attention de certains éléments accessoires, comme l’animation et le design des personnages. Bien que chaque personnage présente des caractéristiques de design quelque peu loufoques, celles-ci ajoutent un aspect comique, mais peuvent également s’avérer distrayantes. Créée par Bibury Animation Studios, la série propose une animation à la fois claire et vibrante, bien que les mouvements manquent parfois de dynamisme. Cela n’est pas nécessairement un problème, car certains passages chargés fournissent des séquences d’action fluides, mais ce n’est pas ce qui confère à la série sa véritable valeur. À part des arrière-plans impressionnants et des transitions d’animation soigneusement conçues pour accentuer certains moments, la qualité artistique reste un point faible.

A lire aussi  La nouvelle bande-annonce de Sakamoto Days dévoile la prochaine grande série de Shonen de l’anime
Une profusion de citations génère un humorisme sans relâche.

C’est acceptable, bien que peu captivant. Néanmoins, l’humour et les références sont des atouts majeurs, s’intégrant harmonieusement dans la lignée des séries humoristiques antérieures telles que La Vie Disastroue de Saiki K (cité dans l’anime), Komi Can’t Communicate, Leçons de vie avec Uramichi Oniisan, et même Nichijou. Que ce soit par le rythme, les traits des personnages ou les récits en format vignette, tout cela contribue à façonner une série qui puise dans le passé tout en y ajoutant sa propre touche.

Cette influence est manifeste à travers diverses références explicites. Des œuvres comme Hunter x Hunter, Dragon Ball, Fruits Basket et Demon Slayer sont fréquemment mentionnées, que ce soit de manière directe ou plus subtile. En tant qu’otaku discrète, son enseignante s’adonne à ces plaisanteries en dévoilant son émerveillement face à la magie qui envahit sa salle de classe, offrant la réaction authentique de quelqu’un immergé dans les récits fascinants d’une série bien-aimée.

Grâce à ses éclats de rire constants et à son ambiance pétillante et aérienne, Witch Watch se révèle être une véritable magie. Bien que la forme puisse gagner en finesse, l’humour, à la fois bouillonnant et audacieux, parvient à eclipses ses imperfections. Avec des protagonistes charismatiques se retrouvant dans des situations hilarantes, Witch Watch saura vous captiver.

Witch Watch a été projeté dans les salles de cinéma entre le 16 et le 18 mars, avant de faire son arrivée sur Crunchyroll le 6 avril.

Surveillance des sorcières
Évaluation 8/10
Résumé
Grâce à ses éclats de rire incessants et à son ambiance joyeuse et légère, Witch Watch est un vrai régal. Bien que le style général laisse à désirer, l’humour y est tellement extravagant et provocateur qu’il réussit facilement à masquer ses petites imperfections.

Poursuivez votre exploration avec ces articles :



Source : https://butwhytho.net/2025/03/witch-watch-review-gkids/

– butwhytho.net –


Nos auteurs se servent de l’intelligence artificielle pour fournir des contenus récents et verifiés à notre public. Si vous constatez un contenu inadapté, merci de nous alerter et nous procéderons à son retrait dans les meilleurs délais.