






Streaming disponible sur : NetflixÉpisodes regardés : 6 sur 6
Les dix premiers épisodes, accompagnés d’un épisode bonus, de The Sandman ont brillamment su adapter les premières intrigues de la série de bandes dessinées originale des années 90. L’ultragothique Dream, incarné par Tom Sturridge, ainsi que certains de ses frères et sœurs « Endless », comme Death interprétée par Kirby Howell-Baptiste et Desire par Mason Alexander Park, prennent vie de manière saisissante et authentique. Cette saison nous a effectivement transportés à travers les enfers et en retour, tout en restant solidement ancrée dans la réalité terrestre. En revanche, cette deuxième saison – que l’on pourrait considérer comme la « dernière » – propose des récits bien plus nuancés et complexes. Elle nous éloigne de la banalité quotidienne pour plonger au cœur des domaines des dieux, des démons et des représentations anthropomorphiques de l’expérience humaine, alors que le reste de la famille de Dream (Désespoir, Délire, Destin, Destruction) se joint à l’aventure.

Dans une bande dessinée, il est aisé de plonger dans une intrigue comme celle de Season Of Mists (qui englobe les trois premiers épisodes), où une multitude de créatures cosmiques – allant des divinités nordiques aux fées, sans oublier un carton incarnant le Seigneur de l’Ordre – convergent vers le palais de Dream pour un festin. Cependant, à l’écran, l’engagement fait défaut. Les scènes d’action semblent curieusement déconnectées des lois de la physique et du suspense, tandis que les dialogues pèsent lourdement sur les interprètes, qui peinent souvent à rendre ces répliques flamboyantes. Alourdies par des silences significatifs et des échanges peu naturels, certaines séquences s’étirent interminablement, ce qui peut être pénible à regarder pour un passionné du matériau d’origine.
Il est fort probable que votre curiosité soit piquée et que vous souhaitiez découvrir l’issue de cette aventure condensée.
Évoquant des sujets sensibles pour les admirateurs, la situation des accusations préoccupantes envers l’écrivain de Sandman, Neil Gaiman (qu’il a fermement rejetées), ne peut être ignorée. Ces allégations influencent inévitablement l’expérience, surtout lorsque la frontière entre l’artiste et son œuvre paraît particulièrement floue.
Il reste encore beaucoup de talents à découvrir dans cette moitié de saison, que ce soit grâce à la bande sonore poignante de David Buckley, aux effets visuels parfois stupéfiants (comme cette représentation unique de la bouche flottante du démon Azazel), ou aux interprètes, qu’ils soient nouveaux ou de retour. Par exemple, Barry Sloane fait une entrée rafraîchissante dans le rôle de la sœur « prodigue » Destruction, injectant une dose nécessaire de dynamisme à la dynamique familiale (sans oublier le chien doublé par Steve Coogan), tandis que Jenna Coleman fait un retour réjouissant, bien que trop bref, dans l’épisode 6 en incarnant la noble et implacable Lady Johanna Constantine. L’optimisme qui se dégage des derniers épisodes de ce premier volume de six chapitres augure bien pour la suite (attendue plus tard ce mois-ci), et vous serez sans doute curieux de découvrir le dénouement de cette saga condensée dans le volume 2.
Source : https://www.empireonline.com/tv/reviews/sandman-season-2-volume-1/
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