Streaming disponible sur : Apple TV+Épisodes visionnés : 10 sur 10
Ne vous en faites pas trop. Les meurtres sont assez rares dans Murderbot, néanmoins, la réflexion sur le sujet est abondante. Plongé dans cette comédie de science-fiction – inspirée des romans Murderbot Diaries de Martha Wells – on y découvre une entité synthétique (Alexander Skarsgård) lassée de la compagnie humaine.
Ce type d’être est une création artificielle dotée d’une chair conçue pour protéger les humains, qui, il est vrai, ne lui montrent guère de considération. À l’intérieur de son système, un mécanisme de régulation limite sa capacité à faire des choix autonomes, mais lorsqu’il parvient à franchir cette barrière, il acquiert le libre arbitre. Sa première action en tant qu’être libre est de choisir le nom de Murderbot, car cela lui semble plutôt intéressant. Malheureusement, même avec son autonomie, Murderbot ne parvient pas à se défaire de l’influence des humains et de leur comportement souvent ennuyeux et illogique. Ne souhaitant pas dévoiler immédiatement sa nouvelle conscience afin d’éviter d’être détruit, Murderbot accepte de partir en mission interplanétaire avec un groupe de scientifiques un peu excentriques qui se disputent sans cesse. En découvrant ce que signifie « faire ses propres choix », il tente de naviguer sur son propre chemin, tout en développant des liens avec cette équipe majoritairement peu utile.
Tout comme son protagoniste, Murderbot semble parfois hésitant quant à son identité.
Conçu par Paul et Chris Weitz, Murderbot offre une interprétation ludique des clichés habituels du « robot dévoyé ». Plutôt que de se satisfaire de la situation, il envisage d’éliminer son équipage, mais le moment idéal lui échappe toujours. Alors que la planète supposée être paisible se révèle peuplée de monstres et d’autres antagonistes, Murderbot ressent instinctivement le besoin de secourir les humains. La série explore avec finesse et une touche d’humour les questions concernant notre humanité. Les scientifiques, coincés encore plus que Murderbot, suscitent son intérêt à cause de leur absence de but et de leur réticence à agir autrement que selon les ordres reçus.
À l’image de son protagoniste, Murderbot semble souvent en proie à une certaine confusion quant à son identité. Bien que ses épisodes soient assez brefs – d’environ 25 minutes – et qu’il présente une comédie centrée sur le milieu professionnel, il ne suit en réalité ni le rythme ni la structure typiques d’une sitcom. L’intrigue demeure légère et la comédie repose davantage sur les réflexions sur l’humanité de Murderbot que sur de véritables blagues. L’œuvre se concentre, par essence, sur l’observation des comportements humains dans toute leur diversité. Des épisodes plus longs auraient peut-être permis de développer davantage les personnages secondaires et d’enrichir l’intrigue, plutôt que de précipiter l’histoire vers un cliffhanger avant le générique.
Skarsgård brille toujours dans le rôle principal, partageant ses réflexions souvent acerbes sur ses collègues avec un ton totalement décalé. Il se distingue particulièrement dans le quatrième épisode, le point culminant de la saison, où les circuits de Murderbot commencent à mal fonctionner et il se persuade qu’il se trouve au cœur d’une vraie sitcom spatiale. Cela introduit une touche de folie et d’audace que la série pourrait explorer si elle continue au-delà de cette saison. Ainsi, Murderbot pourrait se révéler être un véritable assassin.
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Source : https://www.empireonline.com/tv/reviews/murderbot/
– www.empireonline.com –
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